les vraies vacances sont sur le Bassin ? Tous ceux qui ont choisi cette destination en sont persuadés. Ils ont raison, et les gens d’ici ledisenthautetfort:«Icionestenva- cances toute l’année. » Dans ce petit coin de paradis, c’est profiter toute l’année d’une douceur de vivre qui rime avec plaisirs, découverte et authenticité, ce sont des moments simples à partager avec les siens, des parenthèses inou- bliables. Les habitants du Bassin, ceux qui l’animent et le font vivre, le savent ici le plaisir est un devoir ! L’été est bel est bien terminé ; vive l’été indien ! Un temps ensoleillé, des températures douces, des couleurs chaleureuses que revêt la nature, des odeurs particu- lières, profitons encore et encore des charmes de nos paysages, découvrons, admirons et savourons. Partons par exemple à la découverte de nos villages ostréicoles et ses cabanes en bois. Ces cabanes, on les retrouve sur l’île aux Oi- seaux, comme sur la presqu’île de Lège- Cap-Ferretdanslesvillages,oudans les ports ostréicoles de Gujan-Mestras, Andernos-les-Bains, Audenge et La Teste-de-Buch, entre autres. Il en existe en tout 1 500, toutes disséminées sur le pourtour du Bassin. Édifiées bien souvent en bordure de plage, elles font l’objet, de la part de leurs propriétaires, d’une attention particulière. Avec leurs volets et leurs portes très colorées, leurs murs ornés de plantes grimpantes, et leurs parterres de pourpiers ou de roses trémières, ces cabanes ont su conserver intact leur charme d’hier. Se balader dans les ruelles est souvent l’occasion de faire des rencontres très locales, pêcheurs ou ostréiculteurs. Loin des clichés de carte postale, l’ostréiculture continue de marquer l’identité du Bas- sin, qui, par la qualité de ses eaux et de son climat, est un leader européen dans la production de naissains. Par leur acti- vité, et il faut le savoir, les ostréiculteurs participent activement à l’entretien et à la préservation de la qualité globale du bassind’Arcachon,notammentennet- toyant les parcs et les chenaux. On les aime, on les respecte ; on leur doit telle- ment ! L’ostréiculture ? Elle est mise en avant dans cette nouvelle édition. On y apprend notamment, grâce au Gujanais Christophe Brossaud, le lien qui unit la filière ostréicole du Bassin et celle du Japon. D’autres « gueules » passion- nantes du Bassin vous surprendront, elles ont toutes une histoire à raconter, comme Beatoa, Boris, Jean-Philippe, Caroline, Stéphane…
Bonne lecture et bel été indien !